Octomore 6.3 Islay Barley 70cl 64°
Dépassant toutes les limites des précédentes versions, Octomore 6.3 est un Single Malt démesurément tourbé, affichant un affolant et jamais atteint 258 ppm*. Cette nouvelle version du whisky le plus tourbé du monde distillé par Bruichladdich ne s'arrête pourtant pas là : sous son caractère tourbé qui plonge le palais dans la fumée et les cendres, ce whisky déploie par ailleurs une magnifique profondeur d'arômes.
Très tourbé, il reste par ailleurs très fin et riche avec un caractère unique et chaud. Il a été élevé pendant 5 ans en fûts de bourbon. Ce Single Malt est un défi proposé par la distillerie Bruichladdich. Rare, excessif, exceptionnel, Octomore 6.3 est technique et passionnant. C'est un whisky qui s'adresse clairement aux connaisseurs.
Pour cette nouvelle édition, Bruichladdich a distillé exclusivement de l'orge d'Islay provenant de la parcelle de la distillerie. Il est embouteillé brut de fût et titre à 64°.
*PPM - parties par million - de composés phénoliques, mesurent l’impact de la fumée huileuse de la tourbe qui se dépose sur l’orge germée pendant son séchage. Plus ce temps est long et plus la valeur des ppm est conséquente. Un whisky Islay déjà bien tourbé se situe aux alentours de 40-50ppm. Mais n’oublions jamais les particularités de chaque distillerie pour ce qui est du ressenti en bouche du whisky.
Volume | 0.7 L |
Degré | 64 ° |
Type | Single Malt |
Distillerie | Bruichladdich |
Pays | Ecosse |
Région | Islay |
Vieillissement | Bourbon |
Tourbe | Très tourbé |
Spécificités | Brut de fût |
Packaging | Tube Métal |
Référence | 22618 |
Les whiskies tourbés d'Islay affichent généralement entre 30 et 45 ppm*, le premier Octomore, le 1.1 sorti en 2007, mesurait la tourbe à 131 ppm. La dernière version en date, la 6.3, est à 258 ppm…
Jim McEwan de la distillerie Bruichladdich raconte la philosophie avec laquelle la distillerie a élaboré les whiskies Port-Charlotte et Octomore : "Quand j’ai demandé à Bairds, notre malterie d’Inverness, de nous tourber l’orge à l’extrême, c’était par curiosité. Pour voir. J’avais en tête le goût du saumon fumé à froid, très, très lentement. Et je voulais appliquer cela au whisky. L’orge a mis cinq jours à sécher… Par la suite, je n’ai jamais demandé à pousser le niveau de tourbe, cela s’est fait comme ça. C’est comme les vagues sur la mer, vous ne voyez pas toujours arriver les plus grosses."
Fait rare en Ecosse, la distillerie Bruichladdich (prononcer « bruk-ladie ») utilise une cuve de brassage à ciel ouvert. Ses alambics en forme d'oignon ont une base très plate et un corps élancé. Lors de la distillation, les vapeurs d’alcool montent très lentement, conférant au whisky élégance et finesse.
Au fil des éditions, Octomore déploie toujours plus de profondeur d'arômes sous les notes tourbées. Donald MacKenzie qui gère Octomore pour le compte de la maison Dugas en France, estime que " Octomore est un whisky technique, un défi, très tourbé, gras et puissant, et pourtant très fin. Il est rare. Excessif. Exceptionnel."
Les versions d'Octomore sont répertoriées par deux chiffres séparés d’un point, dont le premier indique le batch (cuvée), 6 à ce jour. Le 1 en second chiffre est une référence à la maturation du whisky pour 100% en fûts de bourbon. Le 2 est un assemblage de plusieurs types de fûts. Le chiffre 3 apparu en 2014 sur l'édition Octomore 6.3 signale l’utilisation d’une orge d’Islay.
*PPM - parties par million - de composés phénoliques, mesurent l’impact de la fumée huileuse de la tourbe qui se dépose sur l’orge germée pendant son séchage. Plus ce temps est long et plus la valeur des ppm est conséquente. Un whisky Islay déjà bien tourbé se situe aux alentours de 40-50ppm. Mais n’oublions jamais les particularités de chaque distillerie pour ce qui est du ressenti en bouche du whisky.
Vous y êtes !!!
Personnellement je le classe dans le top 3 de mes whiskys préférés toutes dégustations confondues, avec l'Octomore Orphéus et l'Ardbeg Dark Cove Commitee.
C'est trop cher... mais voila quoi !!!