Octomore 11.3 70cl 61.7°
La dernière version de Octomore 11.3 est un Single Malt distillé en 2014 à partir d'orge récoltée en 2013. La distillerie a utilisé un orge de la variété Concerto originaire à 100% de la ferme d'Octomore à Islay.
La dégustation comparative entre la version 11.1 et 11.3 permet de comprendre l'importance de la provenance de l'orge sur le profil aromatique qui ressort ensuite du whisky.
Ce Single Malt fait parti des plus tourbés du monde avec 194 PPM*. C'est une édition très limitée avec seulement 720 bouteilles distribuées en France.
Embouteillé à la distillerie avec de l'eau de source d'Islay, il est non filtré à froid et il n'y a pas eu d'ajout de colorant. Il a été vieilli pendant 5 ans dans des fûts de whiskey américain de premier remplissage.
*PPM - parties par million - de composés phénoliques, mesurent l’impact de la fumée huileuse de la tourbe qui se dépose sur l’orge germée pendant son séchage. Plus ce temps est long et plus la valeur des ppm est conséquente.
Volume | 0.7 L |
Degré | 61.7 ° |
Type | Single Malt |
Distillerie | Bruichladdich |
Pays | Ecosse |
Région | Islay |
Âge | 5 ans |
Vieillissement | Bourbon |
Tourbe | Très tourbé |
Spécificités | Non filtré à froid |
Packaging | Etui |
Référence | 24198 |
Les whiskies tourbés d'Islay affichent généralement entre 30 et 45 ppm*, le premier Octomore, le 1.1 sorti en 2007, mesurait la tourbe à 131 ppm. La dernière version en date, la 6.3, est à 258 ppm…
Jim McEwan de la distillerie Bruichladdich raconte la philosophie avec laquelle la distillerie a élaboré les whiskies Port-Charlotte et Octomore : "Quand j’ai demandé à Bairds, notre malterie d’Inverness, de nous tourber l’orge à l’extrême, c’était par curiosité. Pour voir. J’avais en tête le goût du saumon fumé à froid, très, très lentement. Et je voulais appliquer cela au whisky. L’orge a mis cinq jours à sécher… Par la suite, je n’ai jamais demandé à pousser le niveau de tourbe, cela s’est fait comme ça. C’est comme les vagues sur la mer, vous ne voyez pas toujours arriver les plus grosses."
Fait rare en Ecosse, la distillerie Bruichladdich (prononcer « bruk-ladie ») utilise une cuve de brassage à ciel ouvert. Ses alambics en forme d'oignon ont une base très plate et un corps élancé. Lors de la distillation, les vapeurs d’alcool montent très lentement, conférant au whisky élégance et finesse.
Au fil des éditions, Octomore déploie toujours plus de profondeur d'arômes sous les notes tourbées. Donald MacKenzie qui gère Octomore pour le compte de la maison Dugas en France, estime que " Octomore est un whisky technique, un défi, très tourbé, gras et puissant, et pourtant très fin. Il est rare. Excessif. Exceptionnel."
Les versions d'Octomore sont répertoriées par deux chiffres séparés d’un point, dont le premier indique le batch (cuvée), 6 à ce jour. Le 1 en second chiffre est une référence à la maturation du whisky pour 100% en fûts de bourbon. Le 2 est un assemblage de plusieurs types de fûts. Le chiffre 3 apparu en 2014 sur l'édition Octomore 6.3 signale l’utilisation d’une orge d’Islay.
*PPM - parties par million - de composés phénoliques, mesurent l’impact de la fumée huileuse de la tourbe qui se dépose sur l’orge germée pendant son séchage. Plus ce temps est long et plus la valeur des ppm est conséquente. Un whisky Islay déjà bien tourbé se situe aux alentours de 40-50ppm. Mais n’oublions jamais les particularités de chaque distillerie pour ce qui est du ressenti en bouche du whisky.