Octomore 6.1 70cl 57°
Avec ses 167ppm*, Octomore 6.1 a eu un effet sans égal sur un monde rongé par les conventions, bousculant la certitude selon laquelle la qualité d’un scotch est simplement fonction de son âge. Octomore se positionne depuis 2008 comme le Single Malt le plus tourbé au monde. Baptisé du nom d’une ferme qui abritait autrefois une distillerie, tombée aux oubliettes depuis, Octomore est le fruit d’une réflexion nocturne de Jim McEwan Malt Master de la distillerie, autour d’un "dram" (verre) de Bruichladdich : les alambics de la distillerie, aux cols à la fois très hauts et très fins, ne produiraient-ils pas un distillat sublime, à partir de l’orge la plus tourbée jamais distillée ? Agé de 5 ans, ce single malt d'Islay emploie de l'orge malté provenant d'Ecosse et vieilli dans des fûts de chêne américains. Il est ensuite embouteillé à 57%, une puissance parfaitement maîtrisée comme toujours dans la gamme Octomore.
Destiné aux amateurs avertis ou à la recherche d'un whisky tourbé et puissant mais sans se départir
d'une élégance certaine grâce à la réelle qualité de son élaboration.
*PPM - parties par million- de composés phénoliques, mesurent l’impact de la fumée huileuse de la tourbe qui se dépose sur l’orge germée pendant son séchage. Plus ce temps est long et plus la valeur des ppm est conséquente. Un whisky Islay déjà bien tourbé se situe aux alentours de 40-50ppm. Mais n’oublions jamais les particularités de chaque distillerie pour ce qui est du ressenti en bouche du whisky.
Volume | 0.7 L |
Poids net | 0.7 kg |
Degré | 57 ° |
Type | Single Malt |
Distillerie | Bruichladdich |
Pays | Ecosse |
Région | Islay |
Âge | 5 ans |
Vieillissement | Fûts de chêne américain |
Tourbe | Très tourbé |
Packaging | Etui |
Référence | 22481 |
Les whiskies tourbés d'Islay affichent généralement entre 30 et 45 ppm*, le premier Octomore, le 1.1 sorti en 2007, mesurait la tourbe à 131 ppm. La dernière version en date, la 6.3, est à 258 ppm…
Jim McEwan de la distillerie Bruichladdich raconte la philosophie avec laquelle la distillerie a élaboré les whiskies Port-Charlotte et Octomore : "Quand j’ai demandé à Bairds, notre malterie d’Inverness, de nous tourber l’orge à l’extrême, c’était par curiosité. Pour voir. J’avais en tête le goût du saumon fumé à froid, très, très lentement. Et je voulais appliquer cela au whisky. L’orge a mis cinq jours à sécher… Par la suite, je n’ai jamais demandé à pousser le niveau de tourbe, cela s’est fait comme ça. C’est comme les vagues sur la mer, vous ne voyez pas toujours arriver les plus grosses."
Fait rare en Ecosse, la distillerie Bruichladdich (prononcer « bruk-ladie ») utilise une cuve de brassage à ciel ouvert. Ses alambics en forme d'oignon ont une base très plate et un corps élancé. Lors de la distillation, les vapeurs d’alcool montent très lentement, conférant au whisky élégance et finesse.
Au fil des éditions, Octomore déploie toujours plus de profondeur d'arômes sous les notes tourbées. Donald MacKenzie qui gère Octomore pour le compte de la maison Dugas en France, estime que " Octomore est un whisky technique, un défi, très tourbé, gras et puissant, et pourtant très fin. Il est rare. Excessif. Exceptionnel."
Les versions d'Octomore sont répertoriées par deux chiffres séparés d’un point, dont le premier indique le batch (cuvée), 6 à ce jour. Le 1 en second chiffre est une référence à la maturation du whisky pour 100% en fûts de bourbon. Le 2 est un assemblage de plusieurs types de fûts. Le chiffre 3 apparu en 2014 sur l'édition Octomore 6.3 signale l’utilisation d’une orge d’Islay.
*PPM - parties par million - de composés phénoliques, mesurent l’impact de la fumée huileuse de la tourbe qui se dépose sur l’orge germée pendant son séchage. Plus ce temps est long et plus la valeur des ppm est conséquente. Un whisky Islay déjà bien tourbé se situe aux alentours de 40-50ppm. Mais n’oublions jamais les particularités de chaque distillerie pour ce qui est du ressenti en bouche du whisky.